On célèbre l’armistice, signée le 11 novembre 1918 à 5 h 15 qui marque la fin de la Première Guerre mondiale (1914-1918) et la capitulation de l’Allemagne.
Le cessez-le-feu est effectif à onze heures, entraînant dans l’ensemble de la France des volées de cloches et des sonneries de clairons annonçant la fin d’une guerre qui a fait plus de 18 millions de morts et des millions d’invalides ou de mutilés.
Les généraux allemands et les généraux alliés se réunissent dans un wagon-restaurant aménagé du maréchal Foch, dans la clairière de Rethondes, en forêt de Compiègne.
Plus tard en 1919, à Versailles, ils signeront le traité de Versailles.
En savoir plus sur le 11 novembre !
Le dernier jour de guerre a fait près de 11 000 tués, blessés ou disparus.
Certains soldats ont perdu la vie lors d’actions militaires décidées par des généraux qui savaient que l’armistice avait déjà été signé.
Par exemple le général Wright de la 89 ème division américaine prit la décision d’attaquer le village de Stenay afin que ses troupes puissent prendre un bain, ce qui engendra la perte de 300 hommes.
L’américain Henry Gunther est généralement considéré comme le dernier soldat tué lors de la Première Guerre mondiale, 60 secondes avant l’heure d’armistice, alors qu’il chargeait des troupes allemandes étonnées parce qu’elles savaient le cessez le feu imminent (proche).
La date de décès des morts français du 11 novembre a été antidatée (avancée) au 10 novembre par les autorités militaires pour qui il n’était pas possible ou trop honteux de mourir le jour de la victoire.
Tous ces événements (qui ont été révélés bien après le 11/11/1918) montrent la bêtise et l’horreur de la guerre !
Photo prise juste après la signature de l’Armistice avec au premier plan le maréchal Foch, encadré par les amiraux britanniques Hope et Rosslyn Wemyss.
L’emplacement du wagon de Foch, dit wagon de l’Armistice. Au fond, le musée qui abrite un wagon similaire.
La réplique actuelle du wagon de l’Armistice.